Nous portons un regard épicurien, décalé, amusé et urbain sur le fooding. Nous ne cherchons pas à sauver ni nourrir la planète. We cast an epicurean, quirky, joyful and urban eye over fooding. We do not aim at saving nor feeding the world.

samedi 31 mars 2012

Send your Kid a Pastrami from Katz’s Deli



No need to introduce Katz’s Delicatessen in NYC since it is an institution in Manhattan. Still, we would like to pay tribute to this famous place who gained such an iconic status since Harry met Sally there. We love the neons and the vintage atmosphere of the place. And don’t forget that you can always send pastrami to your kids in the army.


Inutile de présenter Katz’s Delicatessen à NYC. C’est une telle institution de Manhattan qu’on ne le présente plus ! Mais on a quand même envie de rendre hommage à cet établissement qui a gagné ses lettres de noblesse grâce à la scène mythique et orgasmique de « Quand Harry rencontre Sally ». On aime les néons et la décoration authentique. Et puis, c’est pratique de pouvoir envoyer des pastramis à ses enfants sur le champ de bataille.


Katz’s Delicatessen
205 East Houston Street (corner of Ludlow Street), New York

jeudi 29 mars 2012

Ôde au Q


 Feeling that the 'Q' letter was given undue negligence in many languages, Katja Spitzer and Sebastian Gievert  took it upon themselves to create the missing ‘Q’ volume of the Lexicon. Quodlibet, as a result, covers a wide range of Q, from obscure 18th century dance to ancient Chinese mythological beasts, including Quiche Lorraine, between Queen Elizabeth and Raymond Queneau. 


La lettre Q est injustement négligée dans de nombreuses langues. Tellement peu de mots commencent par Q. Pour réparer cette fâcheuse omission, Katja Spitzer et Sebastian Gievert ont créé Quodlibet, un livre entier, tout à elle consacré qui met ainsi en lumière des danses tout à fait obscures du 18ème siècle ou des animaux mythologiques de la Chine ancienne, et puis aussi la Quiche lorraine qui se glisse entre la Queen Elizabeth et Raymond Queneau. 

Quodlibet, Sebastian Gievert & Katja Spitzler, Nobrow Press

mardi 27 mars 2012

Thé ou café ? Roman ou nouvelle ?





If you are in the mood for a coffee break in a nice atmosphere, Mac Nally Jackson is the perfect place to enjoy. 


Located on Prince Street in Soho, in a nice rich bookstore, it offers a large selection of books and the opportunity of having a break in a well designed coffee place.










Si vous avez envie de faire une pause café dans un joli cadre, vous apprécierez sûrement le cadre de Mac Nally Jackson 


En plein cœur de Soho, sur Prince Street, c’est l’endroit idéal pour faire votre sélection de livres et en même temps profiter du lieu particulièrement bien dessiné.

Mac Nally Jackson, 52 Prince Street, New York

lundi 26 mars 2012

Un saint patron sur le gril

St Lawrence - Limoges polychrome enamel plaque
Qui dit que la religion n'a pas d'humour ? La légende de Saint-Laurent, le saint patron des cuisiniers en témoigne. Elle rapporte en effet, qu'ayant refusé de livrer à l'empereur Valérien, les biens et archives de l'église, dont il avait la garde, il fut torturé sur un gril. On raconte que pendant qu'il rôtissait, St Laurent plaisanta sur la cuisson adéquate pour être mangé, en des termes qui pourraient ressembler à : 'Tournez moi donc, je suis déjà cuit d'un côté'.

Egalement saint patron des archivistes, libraires et bibliothécaires, il est célébré le 10 août, en pleine saison des barbecues..
Martyrdom of St Lawrence - Rubens' workshop


Who said that religion had no sense of humour ? The legend of St  Lawrence, the patron saint of cooks, illustrates this too often unrecognised humour. It says that Lawrence, who was in charge of the riches and archives of the Church, refused to turn them over to emperor Valerian. He was therefore tortured on a gril.

While being roasted alive on the gridiron, he is said to have joked about their cooking him enough to eat, stating something along the lines of "turn me over, I'm done on this side".

He is also the patron saint of archivists, librarians and booksellers and he is celebrated on August 10, which usually is a nice day for barbecues..

dimanche 25 mars 2012

Que lire pendant un coup d'Etat ?

Dîner volant pour mets tombant du ciel - Flying diner
Ce coup d'Etat au Mali n'en finit pas. Les putschistes n'ont pas l'air de bien savoir quoi faire de cet Etat qu'ils viennent de conquérir, la rumeur annonce une contre-offensive loyaliste qui ne vient pas, il fait un temps de sieste - 40 degrés,  des ambassadeurs se font piquer leur auto diplomatique devant l'ambassade de France, l'absurde est roi.. Le moment est donc favorable pour se plonger dans la lecture de Festins Orphiques publié par les Editions de l'Epure. Deux artistes-cuisiniers, la Japonaise Mimi Oka et L'Américain Doug Fitch ont rassemblé dans ce livre, 15 ans de création éphémère commune. Animés par un même goût de l'absurde, ils explorent 'les fissures entre les genres' car pour eux, 'les fissures, c'est là où la lumière s'introduit. Elle suggèrent une expansion naturelle, telle l'oeuf qui se fend lorsque la vie est prête à éclore'.


Pique Nique - Picnic
This coup d'etat in Mali does not seem to end. Those involved in the putsch look like they do not know what to do with the power they just conquered, rumours tell that a counter-offensive is about to start, but it did not show up yet, it's 40° Celsius - 104° Farenheit - a lethargic time, ambassadors were stolen their diplomatic car in front of the French embassy, the absurd is king.. This is the right time to read Orphic Fodder, published by Epure Editions in Paris. Two artists-cooks, the Japanese Mimi Oka and the American Doug Fitch, have gathered 15 years of common ephemeral creative work in this book. Enjoying the same taste for absurd, they are 'drawn to the connective tissues between things.The cracks between categories are where the light gets in. Cracks suggest natural expansion, the way eggs start to crack when a new life is about to hatch.'

Partie de thé sous l'eau -Underwater Tea Party
'C'est comme  cela que nous avons passé des heures, à en devenir aveugle, dans une piscine fortement chlorée, à se faire photographier en train de prendre le thé sous l'eau tout habillés'.

'C'est comme cela que nous nous sommes sentis poussés à fabriquer une table flottante pouvant accueillir vingt quatre convives à moitié immergés dans l'eau d'une rivière'.

'C'est comme cela que nous avons taillé et sculpté un champ de maïs en tables et en chaises afin de pouvoir y manger du maïs, sur du maïs au milieu du maïs'.

Page après page, on rit de leurs trouvailles, on s'amuse avec eux de la traduction de leurs interrogations artistiques - le bon goût vs le goût qui n'est pas toujours bon, par exemple - et on adhère à leur démarche prônant la transformation de quelque chose de matériel en souvenir, pour rendre les gens joyeux et heureux. Finalement, est-ce si absurde ?

Pays de Cocagne - Land of Cockaigne adapted from Brueghel
'We spent hours going blind in a heavily chlorinated swimming pool, photographying ourselves having an underwater tea party, fully clothed. We felt compelled to  make a floating table so that twenty four half-submerged guests could dine while floating on a river. (..) We carved a table and chairs out of a cornfield, so that we could eat corn, on corn, in corn'.

Page after page, we laugh when discovering their installations, the issues they address - good taste vs taste good, for instance - and we love the way they transform something material into memory to make people have fun and be happy. Is it really absurd ?

Festins orphiques - Orphic Fodder, Mimi Oka, Doug Fitch, Editions de l'Epure

samedi 24 mars 2012

Edible Bike



Aller au marché à vélo est très commun, y acheter ses légumes, tout à fait habituel, les utiliser pour en faire un vélo, un peu moins.. Le photographe suédois Fabian Öhrn s'y emploie avec cette bicyclette prête à manger : poireaux, spaghettis, carottes (bio !), citron, sucre, plein d'huile d'olive, poire, fromage, concombre, etc... ont permis d'assembler cette machine à rouler 100 % comestible. Vous reprendrez bien un peu de pédale ?

Go to the market by bike is quite usual, buy vegetable there even more, use them to make a bike a little bit less.. Swedish photographer Fabian Öhrn made this ready-to-eat bicycle with leek, spaghetti, carrot (organic !), lemon, sugar, pear, cheese, plenty of olive oil, cuncumber, etc. He assembled them and ended up with his 100 % edible bike. Would you fancy some more pedal ?



via Trendland

jeudi 22 mars 2012

Que boire un jour de coup d'Etat ?

On n'a pas vraiment l'habitude des coups d'Etat. Quand ça arrive, comme c'est le cas en ce moment au Mali, on est un peu décontenancé. On est consigné chez soi, il y a couvre feu, on entend des tirs. Sortir, même en tenue camouflée d'apiculteur, avec un enfumoir pour éloigner les importuns et le dessus de la ruche en guise de bouclier, n'est pas recommandé... 

Si on a été prévoyant, on peut attendre la fin des hostilités un verre à la main. En blanc, on conseille un Reuilly 2010 du Domaine Aujard, en rouge un Cot 2008 de Joël Delaunay, deux merveilles que l'on a découvertes ici, à Bamako, grâce à Sonia Keïta, importatrice de vins de Loire. Bacchus, sa cave est située juste à côté du  Blabla. Elle n'est sans doute pas ouverte aujourd'hui...

We are not really used to coups d'Etat. When it happens, as it is the case in Mali right now, we are a bit disconcerted. We must stay at home, enjoying a curfew and hearing shots. We cannot attempt to go out, even in our beekeeper clothes. it is not advised even if we carry a smoke making instrument to keep unwelcome people away or if we use the beehive top as a shield. 

If we are fortunate enough to have stocked wine before it all started, we can wait for the fighting to end while enjoying a nice glass of wine. For the white, we recommand a Domaine Aujard Reuilly 2010 and for the red, Joël Delaunay Cot 2008. These are two beautiful wines that we discovered in Bamako, thanks to Sonia Keïta who is specialised in importing high quality wines from the Loire Valley. Her wine shop, Bacchus, is located next to Blabla bar. It might not be open today..

Food Set





We too often forget to match food with table clothes... Fortunately Sandy Skoglund shows us the way..

On ne pense pas suffisamment à assortir les plats aux nappes...Heureusement l'artiste américaine Sandy Skoglund  nous montre la voie..

via Feasting Never Stops

mercredi 21 mars 2012

Eau Bama

Sur une route malienne, soudain un camion d'eau minérale surgit et on découvre une nouvelle marque, l'Eau Bama.  Ça alors  ! On connaissait la Tombouctou mais  on n'avait jamais entendu parler de cette Eau Bama. Hasard ou coup marketing ? Effet subliminal des élections américaines ? Et quand on sait que 'bama' en bambara signifie 'caïman', on est encore plus troublé..

On a Malian road, a truck that carries mineral water, suddenly pops up and we discover a new brand name, 'Eau Bama'. We knew Tombouctou mineral water but we never came across Eau Bama ('Eau' means 'Water' in French and is pronounced 'O'). Accident or marketing coup ? American elections influence ? That's a puzzler... And when we come to realize that 'bama' in Bambara means caiman, that's even more a puzzler..

mardi 20 mars 2012

Travaux manuels de designer

Il y a des designers qu'on imagine bien bricoler dans leur atelier. La créatrice allemande Sarah Illenberger est de ceux là. On l'imagine bidouiller avec ses outils, explorer toutes sortes de pistes improbables, essayer des  matières pour finalement 'cheveler' une pomme ou inventer tout un pique nique en carton. A moins que les choux du marché ne l'inspirent au point d'en faire une robe....  



There are some designers we can easily imagine at work in their laboratory. The German creator Sarah Illenberger, is one of those. We can imagine her fiddle with her tools, explore all sorts of funny ideas or try materials to end up with a hairy apple or a paper picnic set. She could also come back from the market with some cabbage and turned it into a dress...

dimanche 18 mars 2012

Fou de baba

Dans la mythologie slave, Baba Dochia personnifie l'impatience du monde pour le retour du printemps. Si les dates d’équinoxe varient selon les années, c’est à la lecture des Mille et Une Nuits que le roi Stanislas de Pologne eut envie d’un kouglof particulier et le baptisa Ali-Baba. 

Aujourd’hui, on peut le retrouver à la liqueur camphrée de tanaisie, au limoncello napolitain, au vin de Malaga, à l’eau-de-vie agricole, parfumé au safran, aux raisins secs, aux fruits rouge de saison, bio, bobo, vintage, fashion, équitable…

Bref, revenons en au fait historique. En 1725, la fille du Roi Stanislas rejoint Louis XV et s’installe à Versailles. Qu’apporte-t-elle dans ses bagages ? Mieux que la recette du baba, LE pâtissier Nicolas Stohrer ! Aujourd’hui, nous pouvons retrouver la version classique et originale de l’Ali-Baba chez Stohrer, rue Montorgueil à Paris.

A noter qu'actuellement, Pierre Hermé rend hommage à cette pâtisserie et propose « Fetish Baba, 8 semaines 8 babas », jus qu’au 29 avril 201 2.

In the Slavic mythology, Baba Dochia embodies the world impatience for the upcoming spring. But equinox dates change every year. The Polish king Stanislas actually fancied eating a specific kouglof when reading the Tales of a Thousand and One Nights and therefore named it after Ali Baba.

Today, it can be enjoyed with tansy camphrorated liquor, Napolitan limoncello, Malaga wine, fruit brandy, saffron, season red fruit or raisin flavours, bio, bohemian bourgeois, vintage, fashion, fair trade..
Let's come back to history. In 1725, King Stanislas' daughter meets up with Louis XV and settles down at Versailles. What does she bring along with her? Better than the baba recipe, THE pastry chef Nicolas Stohrer ! To date, we can still buy the classic and original version of Ali Baba at the Stohrer pastry shop, rue Montorgueil, in Paris.

Pierre Hermé is currently paying tribute to this pastry and presents « Fetish Baba, 8 semaines 8 babas » until 29 April 2012

samedi 17 mars 2012

Des Nippones très bretonnes

La dernière tendance nippone est à la crèpe. Dans un univers rose bonbon, à mi chemin entre Hello Kitty et Barbie, 2 Japonaises parisiennes réinventent la tradition bretonne. Des cœurs à gogo, des kikis en pagaille mais aussi de superbes crêpes en plastique pour illustrer le menu en devanture... Quoique d'inclinaison bretonne, on respecte les codes de présentation du menu nippon !

L'établissement est ouvert de façon parcimonieuse, certains après-midis. Les dames du comptoir, très timides, se cachent volontiers derrière leur machine à compter en redoutant un trop de publicité. Pas de site internet bien sûr..

The latest Japanese trend in Paris is to sell pancakes. 2 Japanese Parisians reinvent this tradition of Brittany, in a shop that is designed in full sweet pink, to delight Barbie and Hello Kitty's lovers. Plenty of small hearts and knick-knacks adorn the shop. And also beautiful plastic pancakes stand on the front menu, which might be the real true Japanese touch of this Breton culinary aventure !




The shop is sparingly open on several afternoons a week and the ladies standing behind the counter are so shy that they tend to hide behind their cash register, as if they were afraid of too much publicity. They have no website of course.


Au fait, leurs crêpes sont tout à fait délicieuses et valent un détour. Vive le Japon à Paris !


By the way, their pancakes are really tasty and worth a visit.
Long Life to Japan in Paris !



Princess Crepe, 3 rue des Ecouffes, 75004 Paris

vendredi 16 mars 2012

D.T.T.D - Dream Team Taxi Dream





Mélanger jaunes d’œufs, sucre, farine, pincée de sel, blancs en neige et, graffité de bleu depuis 1897, un sachet rose de levure.

S’emparer d’un moule Wilton en aluminium, et lui faire le beurre. Virage à 180° : cuisson 30 minutes. Puis laisser tiédir la carrosserie.






Mix yolks, sugar, flour, a pinch of salt, whipped eggwhites, a baking powder sachet, the rose one, that bears a blue tag since 1897.

Butter a Wilton aluminium mould. U-turn :  30 mn baking. Then let the bodywork cool down.

Un peu de Blush Gold Spray de The Deli Garage, quelques lignes de Sparkle Gel dessinées par Eric Leroux, un biscuit de baobab en guise de lumineux et le voyage peut commencer.


A bit of The Deli Garage'Blush Gold Spray, a few lines of Sparkle Gel drawn by Eric Leroux, a baobab sweet as a light sign and the trip can start. 


… 
Mais n'oubliez pas....










Don't forget to let the driver know your favourite route...


Book signing - Dédicace du livre Help Taxi ! d’Eric Chesnais à la School Gallery Paris I Olivier Castaing

mercredi 14 mars 2012

Sweet Words

Enfant, on jouait dans le bouillon à former des mots avec des pâtes alphabet. Adulte, on aime régresser avec des envies de bonbon chimique, si possible. Ecrire avec des smarties, dessiner des paysages ou se moquer des interdits, grâce aux merveilleuses couleurs Haribo. Une collection de petites autos ne nuit pas...
When a child, we used to play to write words using alphabet pasta in our broth. Since we are grown up, we love the regressive feeling of playing with candies, chemical ones are our favorite. Writing words with smarties, drawing landscapes or making fun of conventions, thanks to the wonderful Haribo colours. A collection of small cars is always welcome..
Les timides, les angoissés de la page blanche peuvent s'amuser à colorier des images et ces mêmes bonbons avec du zan. On dévore plus facilement un livre lorsqu'on l'a colorié de bonbons.


For the ones who feel shy or intimidated by the blank page, they can enjoy themselves shading book covers, respecting shapes and colours. Isn't it nice to devour the book you just coloured up with candies ?

lundi 12 mars 2012

Comment apprendre l'anglais en brousse

Imaginez vous en brousse : autour de vous, des champs de mil ponctués de baobabs. Pas de papier, pas de crayon, encore moins d'internet. Comment faire votre leçon d'anglais sur le voyage ? Comment la rendre exotique ? Mais d'ailleurs, c'est quoi l'exotisme, vu du pied d'un baobab ? Prendre un taxi pour la ville peut-être...

Imagine that you are in the bush : around you, millet fields, with baobab trees standing here and there. No paper, no pen, no internet of course. How to teach the English lesson on travel ? How to make it exotic ? By the way, what could exotism be, for someone sitting under a baobab tree ? Take a taxi to go to the city may be...

Alors cassez un pain de singe c'est le fruit du baobab, et faites en des lettres. Vous pouvez aussi acheter celles de Chez Super Bata, vendues à l'épicerie du coin, sous le nom commercial de tablettes de N'zirani. Vous pourrez aussi acquérir leurs gâteaux de sésame, déclinés en forme de coeur car cela plait aux jeunes, a remarqué Kalilou Diallo, le patron de cette entreprise bamakoise, un homme de marketing.

Break the baobab fruit and get the seeds to make letters. You can otherwise buy Chez Super Bata's N'zirani tablets at the shop round the corner. You could also try their sesame cakes, which are designed with a heart shape, because young people like it this way, claims Kalilou Diallo, the Bamako based company owner and a marketing expert.


Vous pourrez ensuite commencer votre leçon d'anglais et faire rêver d'autres lieux. Vous pourriez même avoir envie d'un livre entier sur les taxis..
You can then start your English lesson and make people dream of other places. You may even fancy a whole book about taxis..

vendredi 9 mars 2012

Invasive Species Diet

Un frisson éco-culinaire, c'est ainsi que James Gorman du New York Times qualifie cette nouvelle tendance, qui consiste à se nourrir d'espèces invasives. L'un des précurseurs en a été le chef Bun Lai qui a commencé à réduire en sushi des crabes asiatiques qui avaient envahi les côtes du Connecticut. Le 'kanibaba', déclinaison sushi de l'importun, est devenu un must, très apprécié de ses clients. De même Puerto Rico qui cherche à se défaire de ses iguanes, trop nombreux, propose de les passer à la casserole. Le mouvement a même un nom : vous êtes un invasivore si vous êtes amateur de kudzu, une plante qui envahit le sud des Etats Unis, ou même de carpe asiatique, rebaptisée silverfin (nageoire d'argent) pour les besoins du marketing. Dans tous les cas, vous êtes un militant gastronome qui nettoie son environnement immédiat par souci écologique.

An eco-culinary frisson, this is how the New York Times journalist, James Gorman, describes this new trend, consisting in eating invasive species. Examples are many : the sushi Chef Bun Lai started cooking Asian crabs that invade the Connecticut shores, in the 80s, and turned them into sushis. 'Kanibaba', sushi transformation of the unwelcome crab, is now one of the most popular sushis in his restaurant. Similarly, Puerto Rico recently unveiled a plan to eliminate some of the island’s iguanas — by cooking them. The movement even has a name : you are an invasivore if you are fond of kudzu, a plant that invades the South of the US, or if you are an amateur of Asian carp that has been rebranded 'silverfin' for marketing purpose. In any case you are an advocating gastronome who cleans up his environment to take care of its ecological balance.