Un frisson éco-culinaire, c'est ainsi que James Gorman du New York Times qualifie cette nouvelle tendance, qui consiste à se nourrir d'espèces invasives. L'un des précurseurs en a été le chef Bun Lai qui a commencé à réduire en sushi des crabes asiatiques qui avaient envahi les côtes du Connecticut. Le 'kanibaba', déclinaison sushi de l'importun, est devenu un must, très apprécié de ses clients. De même Puerto Rico qui cherche à se défaire de ses iguanes, trop nombreux, propose de les passer à la casserole. Le mouvement a même un nom : vous êtes un invasivore si vous êtes amateur de kudzu, une plante qui envahit le sud des Etats Unis, ou même de carpe asiatique, rebaptisée silverfin (nageoire d'argent) pour les besoins du marketing. Dans tous les cas, vous êtes un militant gastronome qui nettoie son environnement immédiat par souci écologique.
An eco-culinary frisson, this is how the New York Times journalist, James Gorman, describes this new trend, consisting in eating invasive species. Examples are many : the sushi Chef Bun Lai started cooking Asian crabs that invade the Connecticut shores, in the 80s, and turned them into sushis. 'Kanibaba', sushi transformation of the unwelcome crab, is now one of the most popular sushis in his restaurant. Similarly, Puerto Rico recently unveiled a plan to eliminate some of the island’s iguanas — by cooking them. The movement even has a name : you are an invasivore if you are fond of kudzu, a plant that invades the South of the US, or if you are an amateur of Asian carp that has been rebranded 'silverfin' for marketing purpose. In any case you are an advocating gastronome who cleans up his environment to take care of its ecological balance.
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