On imagine aisément Duchamp - qui aimait tant s'approvisionner au BHV - et Wahrol en train de se chamailler dans un Delicatessen, avant d'aller dans un 7 Eleven remplir leur caddie de futures icônes muséales. Ils n'avaient pas remarqué que des femmes s'appliquaient, non plus à reproduire les recettes de maman mais à rendre palpable et édible les rêves d'étiquette en les plaçant dans les assiettes : plutôt que de prendre un objet de consommation et de le signer, on peut reproduire en vrai la promesse de l'objet et goûter la déception de l'utopie. C'est ce que fait l'artiste américaine Brittany Powell qui réalise dans la vraie vie les packagings idylliques de produits très markétés... Parfois tout en flop !
We can easily imagine Duchamp - who was so fond of shopping at BHV - and Wahrol teasing each other in a Delicatessen before going to 7 Eleven to choose their future museal icons. None of them would have noticed that ladies did not always stick to their mum's recipes but were keen on making real and edible dishes, according to labels : instead of choosing a consumer product and sign it as a work of art, they could start from the label and its setting and reproduce it in order to challenge the virtual promise of the brand. This is exactly what American artist Britany Powell does, when she arranges a spot according to the packaging.. and utopia fades away...
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