A Bamako, pas d'endroit digne d'intérêt en dehors du Blabla et de son comptoir : on y célèbre le Nouvel An jusqu’au 45 décembre, on y croise des Bamakois, des visiteurs, des photographes, des peintres, des plombiers, des aristocrates malinkés ou angevins, des roturiers de toutes ethnies; on y goûte du Vouvray à bulles, on y mange le meilleur atiéké de la ville, on y commente les potins du monde, on y pique nique pour partager un foie gras ou une confiture maison, on y rit de la consternation de Seiba face à 2 clients occidentaux qui, cherchant à se soustraire à la vindicte islamiste kidnappeuse de toubabs à 2000 km de là, tentent de se dissimuler sous des brassées de voiles touaregs qui les enturbannent jusqu’aux sourcils... On y trinque avec joie et sans retenue...
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