La première édition de l'African Power, rassemblant une douzaine de chefs venus de divers pays africains vient de se terminer à Bamako. Pendant 3 semaines, répartis dans différents restaurants de la ville, ils ont cuisiné ensemble et préparé, en point d'orgue, un buffet présentant la diversité de la cuisine africaine. Son coeur, son essence même, c'est la sauce. On la prépare à base de feuilles (baobab séché, bissap, etc.) et/ou de légumes (tomates, oignons, gombo, etc.) complétés par des épices.. Quand on parle de recette, on ne parle pas de recette de plat de poisson ou de viande mais de recette de sauce. Pas d'entrée, pas de dessert, plat unique... On aura ainsi la sauce saka saka, la sauce yassa, la sauce arachide, la sauce kokotcha, etc., chaque sauce pouvant être accompagnée de riz, mil ou maïs et viande ou poisson.
La sauce ningui du pays dogon, par exemple, utilise des feuilles de baobab séchées, écrasées avec une pierre. Réduites à l'état de poudre, elles sont ensuite mélangées à des graines de bissap (aussi appelé hibiscus ou dableni) du poisson fumé et des condiments selon le goût de chaque famille. Cette sauce peut être accompagnée de tô, une pâte de mil.
Les chefs ont proposé un buffet de 30 plats avec des noms aussi intrigants que kpété du Bénin, sauce wâte d'Ethiopie, koki du haricot du Cameroun, sagbo de mil du Burkina Faso, ou odika du Gabon. J'ai en goûté plusieurs sans savoir forcément leur nom. Il était initialement prévu que chaque plat soit expliqué par les chefs mais manifestement, ils se sont laissés déborder par le temps et il n'y avait pas même une étiquette pour nous édifier... Soulignons aussi qu'en accompagnement du buffet, une griotte hurleuse de louanges peu musicales mais fort stridentes, doublée d'une tendance 'psychopathe des percussions' nous transperçait les tympans. Nous avons donc fui avant de pouvoir résoudre le mystère de la composition du buffet. Dans mon assiette, parmi les mets connus, j'ai préféré la sauce wâte et le gâteau de riz.
pierre de cuisine dogone |
Les chefs ont proposé un buffet de 30 plats avec des noms aussi intrigants que kpété du Bénin, sauce wâte d'Ethiopie, koki du haricot du Cameroun, sagbo de mil du Burkina Faso, ou odika du Gabon. J'ai en goûté plusieurs sans savoir forcément leur nom. Il était initialement prévu que chaque plat soit expliqué par les chefs mais manifestement, ils se sont laissés déborder par le temps et il n'y avait pas même une étiquette pour nous édifier... Soulignons aussi qu'en accompagnement du buffet, une griotte hurleuse de louanges peu musicales mais fort stridentes, doublée d'une tendance 'psychopathe des percussions' nous transperçait les tympans. Nous avons donc fui avant de pouvoir résoudre le mystère de la composition du buffet. Dans mon assiette, parmi les mets connus, j'ai préféré la sauce wâte et le gâteau de riz.
Mais quand même, j'ai bien aimé cette initiative..
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